2025-1-01 2025-12-31

Village de Villefranche d'Astarac

Village de Villefranche d'Astarac OFFICE DE TOURISME CAG 32420 Villefranche-d'Astarac FRANCE

05 62 67 77 87

Habitations colorées à colombage, ruelles de charmes, église et place de caractère font tout le charme de ce village typique proche du lac de l'Astarac.

Eglise Saint Vincent : La commune possède une église paroissiale dédiée à Saint Vincent, construite en 1220 par Centule 1er. En 1292, Centule III son petit fils, la fait agrandir lors de la fondation de la bastide. Elle a été ranimée au 18ème siècle. Elle conserve aujourd’hui un très beau porche roman. Elle abrite un tableau du 17ème sicèle : une vierge à l’Enfant donnant un chapelet à Saint Dominique et à Sainte Catherine de Sienne. Ce tableau oublié était complètement noirci. En 1998, le maire de l’époque décide de prévenir les pouvoirs publics pour sauver son patrimoine. L’œuvre est alors inscrite à l’inventaire des monuments Historiques et la commune obtient une subvention pour restaurer le tableau 3 ans, dans son cadre d’origine qui, trop vermoulu, s’était brisé lors de l’enlèvement.

ZNIEFF : Autres sites d’intérêt naturaliste, les deux ZNIEFF de type 2. La première, « Les coteaux de la Lauze et l’Arrats ». Cette zone est composée par les côteaux accidentés et les fonds de vallée de la Lauze et de l’Arrats. Le site compte également des zones bocagères riches en biodiversité. Les terres inondables de fond de vallée enrichies en alluvion sont pour la majorité occupées par des cultures de maïs. Quelques prairies naturelles, pour la plupart pâturées, offrent une flore et une faune très intéressantes. Les landes et leurs différents stades d’évolution offrent une palette de milieux, de la pelouse ouverte à la chênaie. Anciennement labourée au 20ème siècle, elles ont une origine anthropique récente. Elles présentent une forte richesse en orchidées, on dénombre 34 espèces dont l’ophrys jaune, l’ophrys bourdon, l’orchis odorant, protégée au niveau nationale, l’Orphys mouche ou encore l’Orchis grenouille. Certaines espèces peuvent être observés dans les prairies de fauche. L’influence méditerranéenne se retrouve également par la présence de la lavande à large feuilles ou de l’Immortelle. On note également la présence du Genêt très épineux, protégé au niveau national, une des rares stations de la région. Le complexe formé par les prairies et les éléments boisés et les mares, accueille une variété d’espèces : des chauves-souris comme le Petit et le Grand Rhinolophe, des reptiles et amphibiens comme le Triton Marbré. Des espèces emblématiques d’oiseau sont également présente dans cette zone protégée, comme l’aigle botté. Les plans d’eau qui peuplent la ZNIEFF attirent d’autres oiseaux

Château des Comtes d'Astarac : En 1923, les comtes d’Astarac avaient édifiés de château de Castillon, ancien nom de la commune de Villefranche-d’Astarac. C’était les des 4 châteaux comtaux du comté d’Astarac. La première capitale du Comté était Mont d’Astarac. Quelques décennies plus tard, les comtes s’installent à l’est du Comté, à Castillon (Villefranche d’Astarac). Ils élevèrent une tour en bois puis un château en pierre et chaux. À la fin de l’année 1290, le comte d’Astarac, Centule III, décide de fonder une bastide afin de protéger ses terres et de concurrencer Simorre. Dès 1293, il octroie à cette bastide une Charte des coutumes et le nom de « Villefranca », Villefranche d’Astarac. Centule III part alors en procès et le perd devant le roi Phillippe le Bel qui le condamne à verser une lourde indemnité à l’abbaye de Simorre et le menaçant de saisir son château en cas de refus. Centulle en colère d’avoir perdu ce procès décide de raser lui-même entièrement son château. Pendant ½ siècle, les comtes sont irrités par l’influence grandissante de Simorre et décident en 1298, d’établir Mirande comme nouvelle capitale. Lors de son départ de Villefranche, le comte d’Astarac inscrit dans la Charte, des coutumes pleines de vengeance : interdiction aux Villefranchois de vendre, donner ou louer des biens aux habitants de Simorre. Le roi quant à lui ne touchera ni redevance, ni taxe, ni impôts de la part des habitants de Villefranche. La bastide qui avait été fondée en 1291, n’avait pas d’ouvrage à caractère militaire, elle n’avait en guise de rempart qu’une ceinture de maison. Centule III voulait faire de Villefranche un important centre commercial et avait réservé des emplacements appropriés pour y faciliter le commerce des animaux. Chaque catégorie avait une entrée propre. Ces marchés et foires furent reconnues comme très importantes jusqu’en 1563. La peste arrive en 1563 et provoque l’arrêt des marchés. Elle apparait également à Simorre et ceux-ci s’empressent d’affirmer qu’elle vient de Villefranche. Ils décident donc d’interdire l’accès des marchés villefranchois. La maladie sévit pendant près d’un an et fait de nombreuses victimes. Les marchés ne s’en rétabliront jamais et disparaissent peu à peu. Sans ressources, le village s’appauvrit considérablement. Villefranche d’Astarac perdit son aspect de bastide au 19ème siècle, lorsque fût construite la route reliant Gimont à Boulogne en passant par Simorre. Les ponts levis furent détruits et remplacés par des ouvrages en pierre. Les fortifications, et les embans furent démolis pour élargir la voie. -Au milieu du 19ème siècle, il y avait à Villefranche un ébéniste, un menuisier, charpentier, tisserand, sergeur, 4 boulangers, 2 aubergistes, un café, un tuilier, un moulin à eau et un moulin à vent.

Patrimoine culturel thème
  • Patrimoine historique
  • Mas
  • Ville / Village
Équipements
  • Aire de pique-nique
Langues parlées
  • Français

Prolongez votre séjour Dormir sur place

En un clicPratique